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Un architecte est un homme qui sait très peu de choses sur un très grand nombre de sujets et qui, progressivement, en sait de moins en moins sur un nombre toujours plus grand de choses, jusqu’à ce qu’il ne sache pratiquement plus rien sur à peu près tout…

Au contraire, un ingénieurr est un homme qui sait beaucoup de choses dans des domaines très limités et qui, au cours de sa vie professionnelle, en sait de plus en plus sur des sujets de plus en plus limités, jusqu’à ce que, finalement, il sache pratiquement tout sur à peu près rien…

Un entrepreneur commence par savoir tout sur tout mais finit par ne plus rien savoir sur rien, tout comme il commence à ne rien demander sur tout, mais finit par tout demander sur rien…

Le Maître de l’Ouvrage (autrement dit, le client), qui ne sait rien sur rien, laisse entendre que ceci est dû, en ce qui le concerne, à la fréquentation des Architectes, des ingénieurs et des entrepreneurs…

En particulier, le surveillant du Maître de l’Ouvrage qui, au début de sa carrière peut croire qu’il surveille tout sur son chantier, finit par se rendre compte que ce que les Architectes et les Ingénieurs lui demandent de surveiller est de plus en plus soumis à la bonne volonté de l’entrepreneur, lequel lui en cache de plus en plus, si bien que le surveillant finit par tout surveiller sur pratiquement rien et par ne rien surveiller sur à peu près tout…

(Source: Arch*idea)

Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie le visage et l’on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c’est pas la peine d’aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c’est très bien

Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie
L’autre qu’on devinait au détour d’un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D’un serment maquillé qui s’en va faire sa nuit
Avec le temps tout s’évanouit

Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
Même les plus chouettes souv’nirs ça t’as une de ces gueules
A la gal’rie j’farfouille dans les rayons d’la mort
Le samedi soir quand la tendresse s’en va toute seule

Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre à qui l’on croyait pour un rhume, pour un rien
L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l’on s’traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie les passions et l’on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l’on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment… avec le temps… on n’aime plus

La vie

La vie c’est comme une dent
D’abord on n’y a pas pensé
On s’est contenté de mâcher
Et puis ça se gâte soudain

Ça vous fait mal
Et on y tient
Et on la soigne
Et les soucis

Et pour qu’on soit vraiment guéri
Il faut vous l’arracher la vie

Boris Vian

Abraham Lincoln

We are not enemies, but friends. We must not be enemies. Though passion may have strained, it must not break our bonds of affection. The mystic chords of memory, stretching from every battle-field, and patriot grave, to every living heart and hearthstone, all over this broad land, will yet swell the chorus of the Union, when again touched, as surely they will be, by the better angels of our nature.

Abraham Lincoln, First Inaugural Address, March 4, 1861.

Homme, mon bien-aimé, je veux pousser vers toi,
en dépit de ma prison de verre et de mes verrous de liège,
un chant plein de fraternité, un chant plein de joie, de
lumière et d’espérance…
Entends-tu s’agiter en moi et résonner les puissants
refrains des temps anciens, les chants de l’amour et le de la
gloire?… Je suis moitié galant et moitié militaire. Je suis
l’espoir des dimanches.
À nous deux nous ferons un Dieu et nous voltigerons vers l’infini,
comme les oiseaux, les papillons, les fils de la Vierge, les parfums,
et toutes les choses ailées.
Charles Baudelaire

Risquer

Aimer, c’est risquer le rejet.
Vivre, c’est risquerAimer, c’est risquer le rejet.
Vivre, c’est risquer de mourir.
Espérer, c’est risquer la déception.
Essayer, c’est risquer l’échec.

Risquer est une nécessité.
Le plus grand des dangers,
C’est de ne pas risquer.
D’être enchaîné dans ses certitudes
Comme un esclave.

Seul celui qui ose risquer
Est vraiment libre !

Auteur inconnu de mourir.
Espérer, c’est risquer la déception.
Essayer, c’est risquer l’échec.

Risquer est une nécessité.
Le plus grand des dangers,
C’est de ne pas risquer.
D’être enchaîné dans ses certitudes
Comme un esclave.

Seul celui qui ose risquer
Est vraiment libre !

La prière du parachutiste

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
Donnez-moi ce qu’on ne vous demande jamais.
Je ne vous demande pas le repos
Ni la tranquillité
Ni celle de l’âme, ni celle du corps.
Je ne vous demande pas la richesse
Ni le succès, ni même la santé.
Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement
Que vous ne devez plus en avoir.
Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.
Donnez-moi ce que l’on vous refuse.
Je veux l’insécurité et l’inquiétude.
Je veux la tourmente et la bagarre
Et que vous me les donniez, mon Dieu, définitivement.
Que je sois sûr de les avoir toujours,
Car je n’aurai pas toujours le courage
De vous les demander.
Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.
Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas.
Mais donnez-moi aussi le courage
Et la force et la Foi.

André ZIRNHELD
Parachutiste de la France Libre,
Mort au Champ d’Honneur en 1942.

 

Si on pouvait réduire la population de la terre à un village d’exactement 100 personnes, en conservant tous les ratios humains, cela ressemblerait à ça :

60 Asiatiques (dont 20 Chinois et 17 Indiens),
14 Américains (Nord et Sud),
13 Africains,
12 Européens et un demi-Océanien.

52 femmes
48 hommes

70 non-blancs et 30 blancs
70 non chrétiens et 30 chrétiens

89 hétérosexuels
11 homosexuels

48 vivent dans le village,
52 sont éparpillés dans la campagne

6 personnes possèdent 59 % de la richesse mondiale, tous les 6 sont des Etats-Unis
50 habitants du village vivent avec 2 dollars par jour 25 vivent avec 1 dollar par jour

15 produisent plus de la moitié des rejets de CO2 du village
25 consomment trois quarts de l’énergie totale, les 75 autres consomment eux, le dernier quart de l’énergie.
17 n’ont ni services médicaux, ni abri adéquat, ni eau potable

50 souffrent de malnutrition
70 sont analphabètes
80 personnes vivent dans un logement de mauvaise qualité

20 contrôlent 86 % du PNB et 74 % des lignes téléphoniques
11 habitants utilisent une voiture et sans doute 20 d’ici 20 ans
20 disposent de 87 % des véhicules et de 84 % du papier utilisés
9 ont accès à l’internet

1 (oui, seulement 1) à un niveau d’étude universitaire
1 meurt et 2,3 enfants naissent chaque année

Et le village comptera 133 habitants en 2025.

Quand on considère notre monde à cette échelle, le besoin, à la fois d’acceptation, de compréhension et d’éducation devient clairement évident. "Le changement de cette situation dépend de la prise de conscience de chacun de nous en particulier" Le Manifeste Planétaire (texte fondateur des Humains 1984)

Les ratios de cette parabole consistant à réduire une population de 6 milliards d’êtres humains à un village de 100 personnes, ont été établis sur la base de chiffres et d’estimations de sources diverses. Certains sont extraits du rapport du Programme des Nations Unies pour le Dévelopemment ou de la Banque Mondiale. D’autres peuvent être variables et sont donnés à titre indicatif. Ce texte est évolutif ! 🙂

Sur une idée de Phillip M Harter, MD, FACEP, Stanford University, School of Medicine, version originale traduite en français et actualisée par Les Humains Associés (humains-associes.org – cyberhumanisme.org, e-mail : humains at humains-associes.org), copyleft 1999 – 2003 http://www.cyberhumanisme.org/terre.html

Fil – débats : humains-associes.org

Le 1er AOUT : Nous venons d’emménager dans notre nouvelle maison au Québec. C’est très beau ici. Tout est si immense et sauvage, et les montagnes sont si majestueuses. J’ai très hâte de les voir recouvertes de neige, et de voir le fleuve pris dans la glace.

Le 1er OCTOBRE : Québec est le plus bel endroit du monde. Les feuilles des arbres ont pris toutes les teintes possibles de rouge et d’orange. Nous sommes allés nous promener en montagne et nous avons vu des chevreuils. Quelles créatures gracieuses ! Ce sont certainement les plus beaux animaux de la création. Cet endroit est le paradis sur terre ! Je l’adore.

Le 1er NOVEMBRE : La saison de chasse au chevreuil commence bientôt. Je ne peux pas croire qu’on puisse tuer un si bel animal. J’espère qu’il neigera bientôt. J’aime vraiment le Québec (sauf en ce qui concerne ses lois sur la chasse, bien sur, mais il est vrai que nature et sauvagerie vont un peu de pair…).

Le 1er DECEMBRE : Il a neige hier soir. Nous nous sommes réveillé ce matin pour découvrir que tout était devenu blanc. Une vraie carte postale ! Nous sommes tous sortis et avons fait un combat de balles de neige. C’etait vraiment le pied ! Quel bel endroit ! L’air est pur, tout est propre et blanc. C’est magnifique !

Le 10 DECEMBRE : Encore de la neige hier soir. C’est merveilleux ! La charrue nous a encore fait une petite blague dans l’entrée (les Québécois appellent « charrue » le camion-deblayeur qui pousse la neige hors des chemins. Une autre de leurs cocasses expressions si typiques…) Les Québécois sont sympas… De bons vivants qui aiment s’amuser malgré la neige et le froid, quoi !

Le 15 DECEMBRE : Encore de la neige hier soir. J’ai été un peu embête hier parce que je n’ai pas pu sortir la voiture de la cour pour aller travailler. La neige, c’est très beau, mais j’avoue que je suis un peu épuise de pelleter. « Crisse de charrue », comme disent si typiquement les Québécois ! « Crisse » est un juron utilise par les habitants de ce pays ayant une tradition catholique très imprégnée. Les habitants semblent l’utiliser assez fréquemment, à cause de l’hiver peut-être… A éviter quand même car il s’agit d’une expression vulgaire, me disent même les gens d’ici (je crois que leur manque de vocabulaire amène les Québécois a utiliser ce juron plutôt que des expressions plus recherchées).

Le 21 DECEMBRE : Il est encore tombe de la merde blanche hier soir. Tu ne le croiras pas, mais j’ai des ampoules plein les mains à force de pelleter. Je crois que le gars de la « charrue » se cache dans un coin de la rue et attend que je finisse de pelleter pour remplir la cour à nouveau. J’ai d’abord cru qu’il nous faisait ça parce que nous étions nouveaux au pays, mais je crois maintenant que c’est parce qu’il est fondamentalement un calisse de chien sale. (« Calisse de chien sale » est une expression parfois employée par les gens d’ici pour designer les gens avec qui ils ont des conflits ou qu’ils n’aiment carrément pas.)

Le 25 DECEMBRE : Joyeux Noël ! « Hostie de crisse de temps des fêtes a « marde », comme ils disent parfois ici. Il est encore tombe de la tabarnac de neige (« Tabarnac » est un autre juron catholique qui vient du mot « tabernacle »). Un Noël blanc, c’est bien beau, mais n’empêche que si jamais je mets la main sur le calisse de chien sale qui conduit la charrue, je m’en vas y faire faire un hostie de boutte sur les coudes. (Autre expression typique, mais tu commences a t’en foutre, des expressions typiques…) Je ne comprends pas pourquoi ils n’épandent pas plus de sel (ils disent « calcium », ces cons…) sur les routes pour faire fondre la glace.

Le 27 DECEMBRE : C’est pas croyable, mais il est encore tombe de la crisse de neige hier soir ! Et ce matin, on se les gèle à se les fendre ! Ca fait trois jours qu’on n’est pas sortis de la maison, sauf pour pelleter la tabarnac d’entrée a chaque fois que le calisse de sale passe avec son hostie de charrue. On peut pas aller nulle part. Le char (Ils disent « char » au lieu de voiture parce qu’ils ont tous la bouche gelée) était pris dans une véritable montagne de neige. Quand j’ai eu enfin fini de tout gratter, le crisse de bazou voulait pu partir à cause du frette ! Y faisait moins vingt-sept a matin, calice ! Ca se peut presque pas ! Avec le facteur vent a marde, ça faisait moins 44 Celsius ! Incroyable ! Tu vas pas pisser dehors avec un temps pareil, j’te jure ! Sauf que nous, il faut qu’on aille pomper l’eau a bras dans le hangar a cote… Si on avait su, on aurait acheté une maison avec pompe électrique et puits intègres comme eux ! En plus d’être un peu cons, ils doivent pas avoir la bite grosse en hiver, eux-la ! Québec, pays des bites gelées ! Ha ! Ha ! Ha ! Ce midi, la gonzesse de la météo a annonce qu’il ferait un peu plus chaud mais qu’il allait tomber 10 pouces de plus de neige « a soir »… Dix pouces, c’est la longueur de ma queue (sans blague !), et ça fait dans les 20 centimètres…

Le 28 DECEMBRE : La gouine de la météo se l’est mise complètement dans le trognon, la connasse ! On en a eu pour 24 pouces de c’te calisse de marde-la ! 24 pouces, crisse de calisse de tabarnac! Soixante centimètres ! Non, mais tu te rends compte ? Ca sera pas fondu avant l’mois d’août, ça, calvaire ! Pis tu le croiras pas, mais la charrue est reste prise dans le banc de neige en face, pis l’hostie d’écœurant qui la conduit est venu cogner chez nous pour demander s’il pouvait emprunter ma pelle ! Apres lui avoir dit que j’avais passe au travers six pelles pour pelleter toute la marde qu’il m’avait poussée dans l’entrée, j’y ai casse la septième sur sa crisse de tête de fif !

Le 30 JANVIER : On a fini par sortir de la maison aujourd’hui. On a enfin pu se rendre à l’épicerie pour acheter de quoi manger, mais en revenant un calisse de chevreuil s’est crisse devant le char pis je l’ai fesse. J’ai pour 3000$ de dommage ! L’hostie d’imbécile m’a vu arriver, j’ai klaxonne, mais y est reste là à nous regarder foncer su lui comme un crisse d’innocent ! Comment ça se fait que les hosties de chasseurs les ont pas tous tues au mois de novembre, ces hosties de pourritures-la ? J’ai jamais pense qu’un animal puisse être si stupide !

Le 1er MAI : J’ai emmené le char au garage. Y’est plein d’hosties de trous ! Plein, d’un boutte a l’autre, calvaire ! Y a pas six pouces carres qu’y a pas de rouille, calice, à cause de l’hostie de calcium qu’ils mettent partout dans les chemins, c’te gang de tabarnac d’épais-la ! Ca peut ben leu coûter cher de vivre icitte, hostie de calice ! Y scrappent un char par année, c’est sur, a marcher d’même, gang de tabarnac !

Le 30 MAI : Marie-Maude pis moe, on a décide de crisser notre camp en France. La neige a même pas fini de fondre dans le bois que les hosties de maringouins pis les tabarnac de mouches a marde commencent à sortir. On peut même pas prendre une bière dehors sans n’avoir plein a face, calice, moi qui voulais profiter de mon beau lac ! J’en ai plein le cul du Québec ! J’peux pas comprendre qu’y aille du monde assez innocent pour rester dans une crisse de trou pareil !